Par l’Association des chiropraticiens du Québec

 

La manette en main, votre enfant est assis en tailleur devant la télévision, concentré sur l’écran, tout le haut du corps penché vers l’avant afin de ne rien manquer de l’action, les coudes appuyés sur les cuisses, car il est installé depuis un moment devant son jeu vidéo favori. Cette position vous est-elle familière ? Prenez garde ! Une posture inadéquate, surtout maintenue de manière prolongée, peut induire des inconforts, des douleurs et des blessures.

Risques multiples

Pour éviter que le plaisir de jouer à des jeux vidéo ne soit terni par des inconforts, il faut prendre garde à ne pas adopter une position où il faudra fléchir, étendre ou tordre le cou afin d’avoir l’écran bien en vue. Cela pourrait occasionner des lésions à la région cervicale. Aussi, les risques de douleurs dorsales ou lombaires sont bien réels lorsqu’une mauvaise posture est adoptée sans bouger pendant de longues périodes. La tendinite peut également guetter les joueurs qui appuient répétitivement et de manière très enthousiaste sur leur manette de jeu.

Les #chirotrucs

Conseillez à votre enfant de s’installer convenablement pour jouer : cela peut même avoir un impact positif sur ses performances ! N’hésitez pas à déplacer l’équipement de manière à l’aider à se positionner dans une posture qui soit adéquate :

  • Assis au sol, il faut garder le dos droit.
  • Assis sur un fauteuil ou un canapé, il faut avoir le dos bien appuyé.
  • Avec la manette, il faut garder les poignets droits. Évitez de les incliner vers le bas, le haut ou les côtés.
  • Se placer devant le téléviseur afin d’éviter devoir tourner, fléchir ou incliner la tête.
  • Garder les coudes près du corps, les épaules relâchées.
  • Prendre des pauses fréquentes.
  • Il est conseillé de respecter la distance entre l’utilisateur et l’écran selon les recommandations du manufacturier.


Signaux d’alarme

Si l’enfant indique ressentir des inconforts récurrents lorsqu’il s’adonne à son passetemps favori, ne négligez pas ces signaux et consultez sans tarder votre chiropraticien de famille. Il est votre référence pour les troubles neuro-musculo-squelettiques tels que la tendinite, le syndrome du tunnel carpien, le cou texto, etc.

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Pour plus d’information :
Association des chiropraticiens du Québec
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