Par Caroline Pelletier, directrice générale des Cercles de Fermières du Québec

 

Depuis maintenant 105 ans, les Cercles de Fermières du Québec contribuent à l’amélioration des conditions de vie de la femme et de la famille, ainsi qu’à la préservation et à la transmission du patrimoine culturel et artisanal.

 

Créés en 1915 pour briser l’isolement des femmes d’agriculteurs, les Cercles de Fermières comptent aujourd’hui dans leurs rangs moins de 2 % de membres qui habitent sur une ferme. Il n’en demeure pas moins que le mot « fermières » témoigne des racines de la plus grande association féminine de la province. 

Dès l’âge de 14 ans, des femmes de partout au Québec se joignent à un cercle de fermières pour apprendre à tisser, à tricoter, à coudre et à crocheter, mais aussi pour socialiser. Si les femmes adhèrent à un cercle de leur localité pour y apprendre des techniques artisanales, elles y restent pour les liens qu’elles y tissent avec des femmes de toutes les générations et pour les valeurs d’entraide et de partage qui y sont valorisées. 

 

Piliers de la vie communautaire

Passionnées pour les arts textiles et le « fait main », les membres des Cercles de Fermières du Québec s’investissent également dans leur communauté. C’est l’engagement et le dévouement de nos membres qui ont permis à l’association de dépasser le cap des 100 ans. Ayant longtemps été administrée exclusivement par des bénévoles, l’association a traversé les décennies en gardant le cap sur sa mission. Encore aujourd’hui, les Cercles de Fermières du Québec travaillent à l’amélioration des conditions de vie de la femme et de la famille en soutenant des organismes de toutes les régions du Québec. Les Fermières sont actives, engagées dans leur communauté, et leur bénévolat fait une réelle différence dans leurs milieux. Présents dans toutes les communautés, les Cercles de Fermières sont « de véritables piliers de notre vie communautaire », a souligné récemment le premier ministre du Québec, François Legault, dans une lettre adressée à notre organisme. 

Depuis maintenant 105 ans, les Cercles de Fermières du Québec contribuent à l’amélioration des conditions de vie de la femme et de la famille, ainsi qu’à la préservation et à la transmission du patrimoine culturel et artisanal. 

Créés en 1915 pour briser l’isolement des femmes d’agriculteurs, les Cercles de Fermières comptent aujourd’hui dans leurs rangs moins de 2 % de membres qui habitent sur une ferme. Il n’en demeure pas moins que le mot « fermières » témoigne des racines de la plus grande association féminine de la province. 

Dès l’âge de 14 ans, des femmes de partout au Québec se joignent à un cercle de fermières pour apprendre à tisser, à tricoter, à coudre et à crocheter, mais aussi pour socialiser. Si les femmes adhèrent à un cercle de leur localité pour y apprendre des techniques artisanales, elles y restent pour les liens qu’elles y tissent avec des femmes de toutes les générations et pour les valeurs d’entraide et de partage qui y sont valorisées. 

 

Piliers de la vie communautaire

Passionnées pour les arts textiles et le « fait main », les membres des Cercles de Fermières du Québec s’investissent également dans leur communauté. C’est l’engagement et le dévouement de nos membres qui ont permis à l’association de dépasser le cap des 100 ans. Ayant longtemps été administrée exclusivement par des bénévoles, l’association a traversé les décennies en gardant le cap sur sa mission. Encore aujourd’hui, les Cercles de Fermières du Québec travaillent à l’amélioration des conditions de vie de la femme et de la famille en soutenant des organismes de toutes les régions du Québec. Les Fermières sont actives, engagées dans leur communauté, et leur bénévolat fait une réelle différence dans leurs milieux. Présents dans toutes les communautés, les Cercles de Fermières sont « de véritables piliers de notre vie communautaire », a souligné récemment le premier ministre du Québec, François Legault, dans une lettre adressée à notre organisme. 

J’ai personnellement connu les Cercles de Fermières du Québec par leurs livres de recettes Qu’est-ce qu’on mange?, que j’avais demandés à Noël lorsque j’avais à peine 20 ans. Déjà, j’affectionnais le savoir-faire traditionnel qui nous venait de nos grands-mères. Juste avant d’accepter le poste de directrice générale de l’association centenaire, j’ai été séduite par les causes nobles que les membres soutiennent, comme la Fondation OLO, qui aide les futures mamans de milieux défavorisés à donner naissance à des bébés en santé, l’Associated Country Women of the World (ACWW), dont le mandat est de financer des projets partout  dans le monde pour aider les femmes pauvres à changer leur avenir ainsi que celui de leurs enfants, Préma-Québec, un organisme qui vient en aide aux parents d’enfants prématurés, la Fondation Mira, une œuvre humanitaire dont plusieurs personnes dépendent pour vivre de façon autonome, et leur implication au sein de leur communauté. C’est cette même passion qui habite nos membres lorsqu’elles apportent leur soutien à des sans-abri, à des femmes victimes de violence, à des jeunes de la DPJ et à des familles dans le besoin qui m’habite dans mon travail au quotidien. 

L’association a par ailleurs un rôle à jouer auprès des diverses instances politiques. Chaque année, des recommandations sont adoptées et transmises aux divers ordres de gouvernement afin de mettre de l’avant certaines préoccupations de nos membres concernant, entre autres, la santé, l’éducation et l’environnement. 

Nos membres prennent ainsi position et formulent des recommandations sur différents sujets qui touchent les familles du Québec. Au fil des ans, elles se sont prononcées sur des enjeux variés tels que l’interdiction du plastique à usage unique, la sécurité routière, la légalisation du cannabis, le suremballage alimentaire, les pesticides dans l’agriculture, l’étiquetage du saumon génétiquement modifié, l’éducation, la santé mentale, la violence faite aux femmes, etc. 

 

Gardiennes du patrimoine

Plus que de simples artisanes, les Fermières sont les gardiennes du patrimoine culturel et artisanal. L’artisanat – et plus particulièrement les diverses techniques d’artisanat textile – est ainsi valorisé et enseigné dans les Cercles de Fermières. Depuis la fondation de l’association, l’artisanat a toujours conservé une place de choix dans le cœur et les activités des membres. Elles se sont appelées visiteuses du ministère, institutrices, techniciennes puis formatrices, mais de tout temps la venue de ces expertes aux mains agiles n’a été rien de moins que l’événement de l’année! 

Les concours d’artisanat provinciaux suscitent eux aussi, année après année, un attrait constant auprès des membres qui, avec fierté, conçoivent les différentes pièces artisanales proposées. Grâce aux Cercles de Fermières du Québec, notre patrimoine artisanal a été non seulement préservé et transmis, mais aussi bonifié. Au fil des ans, un volet jeunesse, puis intergénérationnel, a été ajouté au concours afin que les artisanes plus chevronnées puissent enseigner les arts textiles à de jeunes filles et garçons, que ce soit dans les écoles ou les maisons de jeune. C’est par cette transmission de connaissances que l’association travaille à la préservation de notre patrimoine artisanal et culturel. C’est également une manière d’assurer une relève pour une association qui compte un effectif vieillissant. 

Depuis une dizaine d’années, on remarque un réel engouement pour l’artisanat et le « fait main » au Québec, comme ailleurs. On a d’ailleurs remarqué, avec l’arrivée de boutiques en ligne comme Etsy, que les plus jeunes générations ont adopté le « fait main », que ce soit pour suivre les traces de leurs ancêtres, pour les valeurs environnementales et pour la fierté que sous-tendent le « do it yourself ». Il y a là une occasion incroyable dont les Cercles de Fermières du Québec devraient tirer profit. Qui d’autre est mieux placé que les Fermières pour devenir les ambassadrices du « fait main »? 

 

Fermières et pandémie

Appelées gardiennes du patrimoine artisanal, les Fermières jouent un rôle crucial dans la société par leur apport inestimable à la culture et à l’identité québécoises. Au cours des derniers mois, leur rôle a pris de l’ampleur. D’une part, les Cercles de Fermières se sont rapidement mobilisés et ont participé à l’effort collectif afin de fournir des masques à la population et aux personnes plus fragilisées face à la pandémie. D’autre part, alors qu’une majorité de leurs membres étaient confinées en raison de leur âge, les Cercles ont joué un rôle essentiel en leur permettant de cultiver de précieux liens d’amitié. 

Créée pour briser l’isolement de la femme, l’association est plus pertinente que jamais dans le contexte actuel. Advenant le cas d’une deuxième vague, une majorité de membres seront de nouveau confinées. Fort heureusement, nos membres ont déjà appris des derniers mois et bon nombre d’entre elles sont déjà en train de mettre en place des mesures visant à atténuer les répercussions de la pandémie sur nos membres plus âgées. La pandémie aura renforcé cette solidarité qui a toujours nourri les racines de notre association. 

Les Cercles de Fermières du Québec, ce sont 600 cercles répartis à la grandeur du Québec. Au total, ce sont 30 000 membres, des femmes âgées de 14 ans et plus, qui partagent la même passion pour les arts textiles et le « fait main » et qui, désirant s’investir dans leur communauté, viennent en aide aux plus démunis et contribuent au mieux-être de la femme et de la famille. Chaque Fermière contribue, chacune à sa façon, à faire du monde dans lequel nous vivons un lieu plus agréable pour tous.