Rencontre avec Jonathan Dubuc, par Lydia Alder
Jonathan est animateur et directeur à la station 100,1 CKVL FM. Il adore son travail et son public l’adore. Pourtant, à un moment critique de l’adolescence, sa vie aurait pu prendre un tout autre tournant sans le soutien d’un organisme voué à la persévérance scolaire.
Jonathan vous raconte son parcours et le moment clé qui l’a raccroché :
« J’ai atterri à L’Ancre des Jeunes en plein milieu de l’année scolaire du 2e secondaire avec un parcours académique difficile. L’adolescence peut être une période complexe qui amène son lot de défis. J’étais un peu déconstruit et comme plusieurs adolescents, je traversais un moment où je me cherchais.
L’Ancre des Jeunes a changé ma vie. L’approche, l’écoute, la façon de fonctionner, autant du côté personnel que du côté académique, ont permis de me rebâtir et de prendre confiance en moi et en mes capacités. Les intervenants et les enseignants m’ont accompagné dans mon parcours et m’ont outillé pour réussir. En fait, je crois que, à mon insu, j’avais tous les outils pour réussir… un peu enfouis en moi! Le fait d’être seul avec son enseignant et de recevoir des messages positifs a contribué à ma réussite scolaire.
Ce passage a été un moment charnière, une école de vie, un chemin que je ne m’attendais pas à prendre et qui m’a ramené dans la bonne direction. J’ai même reçu une plaque avec ce message : « tu n’es pas n’importe qui ». Pour moi, c’était un message fort. J’ai terminé mon secondaire, malgré quelques embuches et puis j’ai été à l’université et j’ai poursuivi mon rêve, parce que je n’étais pas n’importe qui!
J’ai toujours voulu travailler à la radio ou à la télévision. Si j’avais décroché, je n’aurais probablement jamais pu réaliser ce rêve. Merci au professeur qui s’est organisé pour que je sois mis à la porte de mon école secondaire! Aujourd’hui, j’exerce un métier que j’adore et rien ne laisse paraître ce passage difficile.
J’encourage les jeunes à aller au bout de leurs rêves et à ne pas hésiter à chercher de l’aide pour passer à travers des moments difficiles, qui au final, ne sont que temporaires. Vous avez les outils en vous… parfois ça prend un petit coup de main pour les réveiller. »