Par Marie Julie Paradis, rédactrice en chef

M^me Danielle McCann est ministre de la Santé et des Services sociaux depuis octobre dernier. Après une carrière en santé, cette dame nouvellement en politique reconnaît avoir la chance d’être bien entourée de sa famille qui la soutient depuis toujours dans son travail. 

Parlez-nous de ce qui vous touche particulièrement dans votre rôle de ministre de la Santé? 

Ce que j’apprécie tous les jours est d’avoir la chance de rencontrer des gens et de discuter avec des personnes avec qui je veux travailler, c’est-à-dire des patients, des médecins, des usagers et, bien sûr, la population. D’ailleurs, l’implication des citoyens dans les différents organismes et services sociaux en tant qu’usagers-partenaires favorise grandement les améliorations apportées à notre programme de santé. Je me trouve très choyée de pouvoir occuper ce rôle. 

Si vous n’aviez qu’un seul objectif, quel serait-il? 

Il est très difficile d’en nommer qu’un seul avec tous les projets que je désire mener à terme. Pouvoir donner accès aux services de première ligne le plus rapidement possible à nos familles est un objectif qui me tient à cœur. J’ajouterais aussi que de pouvoir prendre soin de notre précieux personnel avec bienveillance est une préoccupation très importante pour notre Ministère. D’ailleurs, nous ajoutons 200 M$ en 2019-2020 pour embaucher plus d’infirmières, de préposés aux bénéficiaires et d’autres professionnels afin de diminuer l’énorme charge de travail et la pression que subissent nos professionnels de la santé. Vous savez, ces infirmières, ces préposés et tous ceux qui travaillent dans le monde de la santé se donnent à 100 % pour nous offrir des services dont nous sommes satisfaits. Nous devons donc prendre soin de leur santé physique et mentale. Pour terminer, une autre de mes préoccupations est de favoriser le plus longtemps possible le maintien à domicile pour nos aînés. Ma collègue, la ministre Marguerite Blais, y travaille d’ailleurs très fort. 

Comment votre propre famille vous inspire-t-elle? 

J’ai la chance d’avoir un beau terreau familial. Mère d’une fille de 30 ans dont je suis réellement fière, je suis très bien entourée avec également mon conjoint des 35 dernières années qui me soutient et avec qui j’ai une très grande complicité. S’ajoutent plusieurs neveux et nièces que j’affectionne réellement. Ma mère de 92 ans ainsi que ma belle-mère de 90 ans sont de beaux modèles de résilience, de sérénité et de stabilité familiale.