Par Marie Julie Paradis, rédactrice en chef
Nommé il y a maintenant un an au Conseil des ministres du Québec en tant que ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais, Mathieu Lacombe est bien placé pour parler des dossiers qui touchent son ministère, lui-même papa de deux garçons qui fréquentent un milieu de garde éducatif et une maternelle.
Qu’est-ce qui vous touche particulièrement dans votre rôle de ministre de la Famille?
Avoir la chance d’être nommé ministre de la Famille est la plus belle mission que je pouvais recevoir au sein du gouvernement. Avoir comme mandat de faire avancer les dossiers pour le bien-être des familles, travailler pour offrir aux enfants les bons outils afin qu’ils puissent développer très jeune leur plein potentiel, s’assurer que nos services de garde sont des milieux qui favorisent la réussite éducative constitue une description de tâches que je trouve formidable.
Si on vous demandait de choisir un seul objectif pour le ministère de la Famille, quel serait-il et pourquoi?
Nous avons une multitude de dossiers dans un ministère. J’aimerais être en mesure de tous les réaliser. Mais pour répondre à votre question, je choisirais celui qui touche d’ailleurs plusieurs autres objectifs : développer encore plus de places dans les services de garde. En réalisant le tout, nous agissons sur plusieurs plans : nous facilitons la conciliation travail-famille, nous favorisons l’égalité des chances entre les enfants, indépendamment de leur milieu social, économique, culturel, ou de besoins particuliers afin que tous puissent se développer de façon harmonieuse et réussir leur cheminement scolaire pour finalement participer activement à la société.
Vous avez parlé de la conciliation travail-famille. Comment décrivez-vous la vôtre?
C’est un casse-tête quotidien. Ce n’est pas facile, mais c’est possible! Il faut être capable de se donner les outils nécessaires, de prendre les bonnes décisions, au bon moment. Il faut surtout un conjoint ou une conjointe qui accepte de prendre une plus grande part de tâches familiales. Et sur ce point, je suis extrêmement reconnaissant envers ma conjointe qui le fait de façon remarquable! Se lancer en politique est une décision qui se prend à deux. Parents de deux jeunes garçons, nous voulons être présents le plus souvent possible. C’est donc une gestion d’agenda qui demande beaucoup de flexibilité.
Vous êtes papa de deux jeunes enfants. Comment ce rôle vous inspire-t-il pour votre travail?
Lorsque j’ai été assermenté ministre de la Famille, un journaliste m’a souligné qu’être parent de deux jeunes enfants n’étaitpas une compétence nécessaire pour assurer ce poste. Je lui ai répondu qu’effectivement, ce n’était peut-être pas une compétence nécessaire, mais que c’était assurément un atout. Comprendre la réalité des familles m’aide à remplir mesfonctions.