Par Le monastère des Augustines

Il est parfois difficile de démontrer au quotidien l’amour inconditionnel que nous éprouvons envers nos proches. Cependant, lorsqu’une maladie ou une incapacité se manifeste chez l’être aimé, nombreux sont ceux qui plongent tête première dans le défi de lui venir en aide. Ces gens extrêmement dévoués sont appelés proches aidants.

Puisque la vie est imprévisible, tout le monde peut, un jour ou l’autre, tenir le rôle de proche aidant et s’occuper à temps plein d’un être cher. Ainsi, la majorité du temps, la personne ne sait pas qu’elle en est un, car son dévouement envers son proche lui semble tout à fait naturel. Elle est donc souvent humble et discrète quant à son implication.

Une grande charge mentale

Bien qu’il puisse paraître valorisant de prendre soin d’un être cher, il est important de comprendre que le proche aidant vit avec une immense responsabilité et une lourde charge mentale. En accompagnant l’aidé dans ses tâches quotidiennes, l’aidant se sent souvent déchiré entre le travail et la maison, ayant l’impression de ne pas être suffisamment présent aux deux endroits. De plus, il peut éprouver des difficultés à gérer sa vie personnelle, puisque sa fatigue et ses responsabilités s’accumulent rapidement.

Cette charge mentale est souvent accompagnée d’un sentiment d’impuissance et de culpabilité par rapport à l’aidé, c’est entre autres pourquoi l’aidant n’ose pas prendre de pause ou de temps pour lui. Ainsi, le dévouement est tellement grand qu’il a tendance à s’oublier ou parfois même à s’isoler.

L’importance du répit chez les proches aidants

Il est essentiel que le proche aidant prenne soin de lui afin de pouvoir prendre soin de l’autre. Cela peut passer par de simples habitudes à adopter : pratiquer la méditation, décompresser en prenant un bain ou une marche, lire un livre, aller prendre une tisane avec une amie, etc.

Si vous connaissez un proche aidant, n’hésitez pas à faire un geste de bienveillance à son égard afin de lui montrer votre compassion, puisque le soutien de l’aidant est aussi important que celui de l’aidé. 

Le défi Prendre soin du Monastère des Augustines

Afin de venir en aide aux proches aidants, le Monastère des Augustines s’est doté d’un programme de répit servant à leur offrir des séjours de ressourcement. Ces séjours leur permettent de refaire le plein d’énergie dans un endroit favorisant le calme et l’apaisement ainsi que de bénéficier d’un accompagnement bienveillant.

Pour une deuxième année consécutive, le Monastère invite le public à participer au défi Prendre soin, servant à amasser des fonds pour appuyer son programme de répit pour proches aidants. Le défi consiste à adopter une pratique de mieux-être en santé globale pendant tout le mois de novembre et à amasser des sous pour la cause. Pour relever ce défi, le participant doit choisir parmi cinq options :

• Pratiquer la méditation

• Déconnecter du numérique

• Apprivoiser le silence

• Bouger en pleine conscience

• Faire un geste de bienveillance

En plus de financer cette cause importante, le défi permet au public d’améliorer son bien-être durant tout le mois et, qui sait, d’adopter une habitude saine à long terme. Prendre soin peut se faire seul ou en équipe. Il peut donc s’agir d’une bonne occasion d’initier toute la famille à une nouvelle pratique, par exemple la déconnexion numérique. Pourquoi ne pas tenter de fermer les écrans une heure par jour et ainsi de profiter de bon temps en famille?

Pour tous les détails et pour vous inscrire, visitez : http://bit.ly/PrendreSoin