Par Anne-Marie Morel, présidente FPAQ

La Fédération des parents adoptants du Québec est là pour vous 

Depuis 1986, la Fédération des parents adoptants du Québec (FPAQ) informe, outille, soutient et défend les adoptants. Créée par des parents désirant s’entraider et partager leurs bons coups, la FPAQ valorise l’écoute par les pairs, la solidarité, le partage d’expériences ainsi que le réseautage. Elle regroupe plus de 400 membres partout au Québec. 

Pour réaliser sa mission, elle compte sur des bénévoles ayant adopté un enfant. Répondre aux questions et aux besoins des personnes envisageant l’adoption au Québec ou à l’étranger, des postulants et des adoptants est leur priorité. En plus d’être accessible par téléphone et courriel, la FPAQ est active sur les médias sociaux et envoie des infolettres. Pour ses membres privilèges, elle produit le journal thématique La Cigogne et offre une section réservée sur son site Web. Enfin, la FPAQ siège sur différents comités, est une partenaire reconnue des scientifiques et des médias et se distingue par ses actions politiques. 

Debout pour les familles adoptantes 

En décembre dernier, grâce aux interventions de la FPAQ, l’Assemblée nationale du Québec a reconnu l’injustice du Régime québécois d’assurance parentale envers les adoptants. Le projet de loi no 51 a alors été amendé pour inclure l’égalité de traitement pour les familles adoptantes. L’état d’urgence sanitaire a repoussé le dernier vote, mais les adoptants pourront bientôt rester à la maison avec leurs enfants aussi longtemps que les autres familles.

Parmi ses autres revendications, la FPAQ se préoccupe notamment de l’accès aux services professionnels postadoption et des délais administratifs qui s’allongent entre le moment du jumelage avec un enfant et son arrivée dans sa famille permanente. 

Et la COVID-19

En plus des adaptations qu’ont dû faire tous les parents du Québec, le confinement a eu des effets particuliers sur les familles adoptives. Parfois, la présence parentale accrue a permis un cocon favorable à l’attachement et à la sécurité des adoptés, qui sont souvent plus vulnérables à l’égard des changements. Dans d’autres situations, des troubles anxieux ou d’attachement ont été exacerbés et se sont traduits par des comportements désorganisés, opposants, évitants ou, au contraire, accaparants pour les parents. Davantage de familles ont communiqué avec la FPAQ pour trouver de l’aide.

De plus, pour les adoptants à l’international, la pandémie a tout bouleversé en fermant les frontières. Des enfants sont jumelés à des Québécois, mais ces parents ne peuvent pas aller les chercher. Pouvez-vous imaginer l’angoisse et l’impuissance qu’ils vivent? Leurs enfants vieillissent au loin dans des conditions pas toujours optimales et ils n’ont aucune idée du moment où ils pourront les avoir auprès d’eux. La FPAQ s’efforce de les représenter et de les soutenir dans cette épreuve.

Avec la FPAQ, les adoptants ne sont jamais seuls. Contactez-nous!